Mat’ 54 RPZ WESH GROS !!!!

Yo ! Le titre c’est pas ma faute, c’est pas moi qui a choisi la dénomination des matériels néerlandais ! Mais vous l’avez sûrement compris, aujourd’hui je vais bien vous parler des Mat’54, automotrices à deux et quatre caisses conçues dans les années 50 pour assurer des trains rapides. Développé par Dutch Classics, j’avais oublié de visiter leur site depuis des mois ; l’erreur est maintenant réparée !

Je vous rassure, on parle toujours de trains !

Les deux versions, bi et quadricaisses sont présentes, à chaque fois en livrée verte d’origine ainsi qu’en livrée moderne jaune. La modélisation extérieure est très fine, avec de nombreux détails, et un weathering comme le studio sait si bien le faire, surtout en ce qui concerne le toit. Leur surnom (aux automotrices, pas du studio :P) « Hondekop », qui signifie « nez de chien », n’est pas volé !

Deux ou quatre éléments ; vert ou jaune !

On passe à la cabine, et là petite déception par rapport à leurs add-ons précédents, puisque ce n’est pas 100% phototexturé : ça ne me dérange pas en tant que tel, sauf qu’il y a une différence entre le poste de conduite qui lui est très joliment phototexturé, et les « parois » de la cabine, qui paraissent très artificielles à côté : du coup l’atmosphère est beaucoup moins présente que sur leurs modèles précédents, c’est dommage… Pour revenir sur le poste en lui-même, Dutch Classics est un des rares à ne pas oublier qu’une locomotive, ça vieillit comme tout le monde, et donc les indicateurs un peu sales, la peinture qui s’écaille… tout ça est là, et il va falloir prendre l’habitude de lire l’indicateur de vitesse par exemple, ce n’est pas aussi évident que sur un add-on « tout neuf ». Et puis la signature du développeur, les portes de la cabine qui s’ouvrent à volonté, priceless trop SWAG quoi.

Le poste de conduite est excellent, comme d’hab chez Dutch Classics. Par contre les parois paraissent un peu artificielles…

Une vue passager a également été modélisée, qui est excellente. Malheureusement on est tout seul !

Très belle vue passager.

Le gros point fort du studio néerlandais – à part les portes de la cabine, c’est le scripting. Et là ils font fort, comme d’hab, avec un niveau de simulation ultra-réaliste, que ce soit au niveau de la mise en service mais aussi pour la conduite en tant que tel. Ce n’est assurément pas comme les trains que l’on a l’habitude de conduire dans le simulateur ! Et, très intelligemment, ils ont modélisé un interrupteur au dos du poste de conduite qui n’existe pas en réalité, et qui permet de passer du mode expert au mode standard. Comme ça tout le monde est ravi ! (et tout le monde devrait faire pareil ! :P). Les sons sont réalistes et customs il n’y a aucun doute, pas de soucis, par contre le mastering me semble un peu bizarre, certains bruits paraissent être trop fort par rapport à d’autres.

Beaucoup de commandes sont fonctionnelles. Et à notre dos, un sélecteur permet de choisir entre mode standard et expert.

C’est donc une très jolie automotrice que nous propose Dutch Classics, pour un prix très raisonnable de 15 euros – un euro de plus que les trucs souvent moyens de DTG si on y réfléchit ! Vous pourrez l’utiliser sur toutes les lignes freewares néerlandaises, par contre il me semble que l’ATB (le KVB local) ne soit pas installé.

Bon toutou !

Le Mardi c’est gratuit #7 – La nuit et (dans) la vallée

Salut ! Pour ce septième numéro du mardi c’est gratuit, je vous propose quelques scènes sur deux belles créations disponibles chez nous – en toute simplicité, sans aucune volonté d’auto-promotion à outrance, mais vraiment un état des créations gratuites disponibles sur le web. Le maître-mot du jour : Ambiance. Que j’emploie sans arrêts dans mes tests, je sais ; mais dans ces deux créations, celle-ci n’est pas négligée, bien au contraire.

Le mardi c’est gratuit, c’est un petit peu le BFM TV du gratuit « railworksien » : PRIORITE AU DIRECT *musique qui fait peur*… Et priorité à la grande dernière nouveauté freeware – si on exclut la Northern City Line de X. Guerra, je présenterai celle-ci quand une 313 sera modélisée – je parle évidemment des voitures MU développées par Trenno Notte. Il nous propose depuis quelques jours ces voitures-lits datant des années 1970 en versions SNCF, CFF, OBB, FS, et CIWL. Description terminée, passons au résultat ; en un mot : génial. On sent à propos de la partie technique (modélisation et texturing), que Trenno Notte a encore de la marge de progression, mais c’est déjà du haut niveau – notamment sur le bas de caisse qui est excellent. Pour une première réalisation, bravo ! Les sons sont ceux de RWSO, ce qui est un choix plutôt judicieux. Et n’oublions pas que neuf livrées sont proposées, ce n’est pas rien !

D’excellentes voitures, en somme !

Là où l’auteur fait fort, c’est l’ambiance. On sent un soin du détail tout particulier, et pas commun chez les créations gratuites. Et après tout, pour ce genre de matériels, on ne recherche pas forcément la modélisation précise au yoctomètre près, mais plutôt d’évoquer les souvenirs, ou de jouer avec ce que l’on n’a pas pu connaitre… Il y a une histoire derrière tout cela, que l’on lit placardée sur la cuisine. J’aurais aimé assister à ces scènes ferroviaires… *Reviens à la réalité Olivier* Oui pardon ! Conclusion simple et efficace : c’est un must-have !

En attendant d’augmenter mes connaissances sur le sujet, petit tour avec la BR 120.

 

 

Continuons avec la deuxième création de la semaine, là encore téléchargeable ici-même, et qui fait la part belle à l’atmosphère. Il s’agit de la ligne fictive « La Vallée » de zawal. Vous savez peut-être que je déteste ce type de lignes – si en réalité il faut trifouiller dans l’armoire électrique en plein milieu d’une locomotive pour un dépannage, je veux que ça soit comme ça dans TS 😛 – sauf une exception : si celles-ci ont une ambiance tellement éblouissante, rayonnante, que j’en oublie mes principes d’ultra-réalisme. C’est le cas de la Köblitzer (Altenburg-WIldau dans sa version gratuite), et c’est le cas de la ligne « La Vallée », créée par zawal.

Ambiance, ambiance, ambiance…

Raison de plus de ne pas aimer cette ligne (pour moi en tout cas) à la base, elle s’inspire de la Moseltalbahn, que je connais bien (en Talent 2 ou en vapeur d’ailleurs :P). Eh bien pas du tout, je me suis laissé transporter dans ces collines verdoyantes, ce fleuve dont nous suivons les courbures à l’infini, ces traversées de villages plus pittoresques les uns que les autres, ce croisement avec un paysan qui emmène ces bêtes, ces voies accessoires qui permettent aux trains d’échanger leurs convois avec ceux des péniches… et je pourrais continuer ad libitum. Un petit paradis.

Les paysages de la Moseltalbahn sont plus que reconnaissables même s’il s’agit d’une ligne fictive.

Et pourtant la ligne est vide de signalisation, ça manque de bâtiments custom, mais l’atmosphère unique et excellentissime qui s’y en dégage nous détourne l’attention de ces quelques défauts pour nous transporter en vallée mosellane. C’est exactement le type de paysages qu’on retrouve sur la ligne allemande, bon peut-être avec quelques arbres en moins. Mais ne loupez pas l’occasion de réaliser ce voyage, surtout que seuls la GEML et la Hamburg-Hannover constituent les requirements payants. Alors qu’attendez-vous ? Attention à bien installer la 0.7 PUIS la 0.9.2.

Embarquement immédiat !

 

Le test dont vous êtes le héros : Railjet (Aerosoft/simtrain.ch)

Le test dont vous êtes le héros

1. Bienvenue, jeune testeur, dans la confrérie de Railsim-fr, un groupe ultra-secret qui assure la protection de la communauté française de votre simulateur préféré. Cerbere22, un de nos meilleurs membres, a été capturé par un groupe de radicaux anti-DTG suite à sa critique plutôt positive de la Liverpool-Manchester. Tous nos moyens sont déployés pour essayer de le récupérer, mais en attendant, il ne reste plus que vous pour tester le Railjet de Simtrain.ch, vendu 25 euros (!) chez Aerosoft.

Avant de partir à l’aventure, il vous reste à déterminer votre ATTAQUE : pour ce faire, lancez-un dé à 83 faces, ajoutez le numéro TOPS de votre locomotive anglaise préférée, puis divisez par le mois de votre naissance.

Maintenant que vous êtes prêt, vous prenez la super carte de transport « Railsim-fr » qui vous permet de prendre le train gratuitement dans le monde. Direction St-Anton, en Autriche, en plein cœur de l’Arlbergpass. A peine posé les valises sur le quai, un premier choix s’offre à vous. Si avant de vous lancer, vous souhaitez consulter le manuel, allez au 6. Si vous voulez commencer par vérifier la modélisation extérieure de l’add-on, direction le 5. Si vous souhaitez débuter votre exploration par les cabines de conduite, dirigez-vous vers le 11. Si votre locomotive préférée fait partie des fers à repasser, allez au 8. Si vous trouvez que faire un test dont vous êtes le héros est ridicule, et que, virez cerbere22 il nous faut quelqu’un de sérieux, direction les commentaires de ce test. Si vous ne connaissez pas les livres dont vous êtes le héros, arrêtez immédiatement votre ordinateur et allez à votre librairie la plus proche.

2. En entrant dans la cabine de la Taurus, vous ne pouvez pas vous empêcher de faire la comparaison avec la version d’HRQ. Cette dernière est facilement au-dessus : la version de simtrain.ch parait plus synthétique, et puis il y a un mix de 3D et de texturing, rien de pire. Soit tu fais de la 3D, soit t’appliques des textures, mais dans ce cas le mélange des deux ne rend pas terrible. Le panel derrière le poste de conduite est modélisé, mais moins bien que chez HRQ. Il y a aussi une tablette avec la fiche train qui défile, qui ne sert absolument à rien à part se dire que le budget a été gaspillé dans un truc inutile, c’est pour ça 25 euros… ? Si vous voulez vous diriger vers la voiture-pilote, ça se passe au 9. Pour continuer l’exploration dans les voitures, c’est le 4 !

C’est franchement pas mauvais, mais de la 3D à 100% aurait été préférable…

3. Le son du sifflet est tellement étrange que vous décidez de l’utiliser plusieurs fois pour tenter de comprendre comment un tel résultat est possible. Et après 7 ou 8 coups, tout se bloque ! Vous avez beau essayer toutes les commandes, le son horrible ne peut plus être arrêté… seule solution, quitter la simulation. C’est un échec terrible pour votre mission. Au retour au QG, vous apprenez que le groupe qui détient cerbere22 captif réclame 2 915,14 euros pour sa libération (bravo à celui qui trouvera pourquoi :P). Allez vous ferez mieux la prochaine fois !

Aaaah le son du sifflet est horrible !!! Plus qu’à recommencer…

4. Textures 2D + modélisation 3D, encore et toujours pour cette vue passager… En plus on n’est pas assis, mais debout dans le passage central. Ce qui vous étonne le plus, ce sont les modèles des passagers. C’est toujours un bonne attention de modéliser des passagers customs, mais encore faut-il y arriver… A présent, il est temps d’étudier la simulation de ce train. Retournez en cabine, au 10.

Qu’est-ce que tu m’veux, toi ?

5. Vous étudiez la modélisation extérieure en détail : celle-ci est moyenne, compte tenu des images WIP. Le toit n’est pas mauvais, mais les roues c’est autre chose… Les voitures sont correctes. Il y a surtout un gros problème de textures : d’une part, leur résolution est trop faible, et surtout, les effets de lumières sont complètement ratés sur la Taurus et les voitures, si on s’approche un peu…
Il est temps de passer aux cabines : si vous voulez commencez par celle de la locomotive, allez au 2. Au contraire, si vous préférez découvrir celle de la voiture-pilote, direction le 9.

Les effets de lumières sont loupés…

6. Votre intelligence vous permet de bénéficier d’un bonus de concentration et ainsi de gagner 10 points d’ATTAQUE. Malheureusement, vous avez beau chercher le manuel, dans le dossier EN ou DE, mais rien à faire… faudra faire sans ! Déçu, si vous voulez étudier la modélisation extérieure, direction le 5. Si ce sont les cabines qui vous intéresse, c’est au 11 que ça se passe.

7. 25 euros. 25 euros pour une loco plus que moyenne, une voiture-pilote plus que moyenne, et des voitures moyennes. Ouais. Même ceux qui voudront utiliser la Taurus d’HRQ avec les voitures de cet add-on auront du mal à passer à la caisse vu le prix exorbitant de cett add-on… En tout cas, mission réussie pour vous bravo ! Tandis que vous avez conduit avec talent cette review, l’équipe de spécialistes de Railsim-fr a réussi à récupérer cerbere22. Tout est bien qui finit bien ! Mais avez-vous réussi à collecter au cours de votre aventure la chaussure rouge, un rouleau de papier aluminium et un modèle réduit de la BB 12028 en HO ? Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à retenter l’aventure…

Vous avez du courage si vous êtes prêt à mettre 25 euros juste pour les voitures !

8. En pensant très fortement aux fers à repasser, vous créez une connexion mentale avec cerbere22 qui lui permet de faire spawner un train devant lui et d’échapper à ses ravisseurs. Mission réussie, bravo ! Mais du coup, vous ne savez pas si le Railjet de simtrain.ch est un bon add-on ou pas… petit coquin, les fers à repasser, ça ne marche pas à chaque fois avec moi 😛

Héhé tu as voulu me prendre par les sentiments ? Loupé 😛

9. Vous entrez dans la cabine de la voiture-pilote, et là encore, aux premiers abords c’est une bonne surprise : c’est pas hideux comme les premières réalisation de vizzart, mais il y a quand même mélange de 3D et de textures… Entre vizzart et RSC en somme… Pour voir ce que donne la cabine de la Taurus, direction le 2. Si vous souhaitez passer à la vue passager, allez au 4.

Un peu trop artificiel à mon goût.

10. Allez, panto levé, inverseur sur avant, freins relâchés et c’est parti. La physique n’est pas géniale, je sais que c’est une Taurus mais il y a quand même des voitures derrières… DJ, lumières cabine, choix du panto, etc… Il y a plus de fonctionnalités que dans le standard DTG, mais ce n’est pas au niveau d’HRQ. Certains interrupteurs sont difficiles à manier avec la souris. Les sons sont vraiment très étranges, que ce soit au démarrage, en vitesse de croisière, ou au freinage. Vous essayez le sifflet, c’est très étonnant (dans le mauvais sens du terme), on se croirait sur Megadrive. Si vous voulez continuez vos expérimentations du sifflet, allez en 3 (promis ça vaut le coup). Pour écrire votre rapport final, allez au 7.

Pour la physique, peut mieux faire !

11. Vous vous approchez de la cabine de la voiture-pilote, mais d’un coup, vous vous souvenez que cerbere22 a toujours commencé ses tests par la modélisation extérieure. Ouf, vous avez réagi à temps, mais cette distraction vous fait perdre 3 points d’ATTAQUE. Allez au 5.

Le mardi c’est gratuit #6 – Jet et Crouch

Pour ce mardi (soir), deux réalisations totalement différentes, mais qui ne sont malheureusement pas assez exposées. Ce lmcg est là pour réparer cela : avec d’abord, une présentation qui vous plongera dans l’ambiance de ce qu’est le JetTrain de Chris, puis une ligne, que dis-je, une pépite du freeware anglais avec la Crouch Valley Line qui n’est pas simplement la Crouch Valley Line (JCVD bonsoir). Mais d’abord, Jet !

 

0 mph. Reverser On. Brakes Off. Full Power. Vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuum vroouuuuuuuuuuuuuuuuuumm vrouuum vrouuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum  vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum vrouuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuum…

Vrouuuuuum vrouuuuuuuum

…vrouuuum vroouuuuuumm vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuuuuuuuum vrouuuuuuuuummmmmmmmmm vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum  vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum vrouuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuum…

…vrouuuuuuuuuuuuuuuuum…

vrouuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuummmm vrouuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum  vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum  vrouuuuuuuuuuuuuuum vrouuuum vroouuuuuumm vrouuum… OH SHIT THE CURVE

…plus vroum 🙁

 

Deuxième réalisation de la semaine, qui mériterait d’être largement plus connue, la Crouch Valley Line. Le nom est mal choisi, on croirait une énième branche de campagne perdue, mais non. Enfin, pas que. Ca a commencé avec la Crouch Valley Line, entre Shenfield et Southminster, mais au fil du temps cette création s’est transformé en véritable réseau comme ils sont rares dans ce simu. Le premier toponyme que j’ai cité doit peut-être vous dire quelque chose, c’est parce que cette ville est traversée par les rails de la GEML : d’ailleurs peut-être vous rappelez-vous qu’à cet endroit, la mainline poursuit son chemin vers le nord-est, tandis qu’à droite, en partant de Londres, deux voies se dirigent plein sud : ce sont ceux de cette branche. Mais comme je disais plus haut, cette création ne comporte pas que cela : vous retrouverez la GEML de Londres à Ipswich (l’auteur avait commencé le travail avant l’annonce du développement de la ligne par RSC), ainsi que les branches vers Southminster et Southend Victoria au niveau de Shenfield, la Braintree Branch (aussi présente chez RSC), et la Sudbury Branch Line au niveau de Mark Teys. La zone de Stratford est également beaucoup plus développée, et il y a même les voies vers Upminster !

A gauche, Southminster, à droite, Southend Victoria.

Je choisis pour cette rubrique uniquement des add-ons qui pourraient être vendus tellement leur qualité est bonne. Et ici, c’est largement le cas, la sortie de Londres est splendide – bien meilleure que la version RSC, car c’est beaucoup plus vivant. Et ça sans arbre 3D ; le style de pose ressemble par endroits à celui de Jan Bleiss. L’atmosphère est là, au niveau des branches de Shenfield notamment.

La Crouch Valley Line fait bien sûr partie de l’ensemble.

C’est tellement bon qu’on en oublie les défauts, liés au développement de la ligne qui a été extrêmement long – cette V3 est censée être la version finale – du coup, les nouveautés des précédentes versions de TS sont absentes : anciennes voies, pas de dévers, pas de balancement de la caténaire. De plus, les bâtiments ne sont pas tous custom, il y a des anachronismes, et la signalisation à quelques endroits n’est pas géniale. Mais franchement, ça ne pèse pas lourd comparé à la qualité des scènes créées. A télécharger d’urgence !

De nouvelles destinations à utiliser dans l’affichage des 321 : Upminster, Southend Victoria…

Cette véritable « GEML enhanced » est disponible gratuitement sur UKTS, et des scénarios sont dispos permettant d’explorer les nouvelles branches à coup de 321 et de 153. Les requirements sont raisonnables, quelques lignes dont l’IoW et la GEML notamment, mais sinon tout est dans le package. Faites-vous plaisir, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas l’essayer ^^

A Upminster, on cotoie les voies de la District Line et du c2c !!!

La campagne anglaise nous attend ! Liverpool-Manchester au programme

Après de nombreuses péripéties liées à Steam qui semblait avoir des problèmes (différents DLC étaient rajoutés puis supprimés quelques instants plus tard), l’attendue Liverpool-Manchester a finalement été mise en vente en début de soirée. J’ai bien sûr succombé aux charmes de cette ligne anglaise, et je pense avoir bien fait !

DIrection le nord-est de l’Angleterre : il y a plusieurs façons de relier Liverpool et Manchester par les rails, dont deux directes : la première, via Newton-le-Willows, il s’agit là de la ligne de 1830 (Stephenson, Rocket, toussa toussa), et la seconde, celle modélisée ici, via Warrington Central. Le choix de cette ligne est discutable : déjà Liverpool-Manchester n’est pas la liaison la plus intéressante ni la plus belle du pays, mais si, en plus, on ne choisit pas la ligne historique… Ne nous plaignons pas, c’est quand même l’arrivée de deux grandes villes manquantes à TS, mais un Liverpool-Crewe (allez, Manchester-Crewe aussi pourquoi pas) aurait été tellement plus intéressant !

Ce n’est pas la ligne que j’aurais choisie en évoquant Liverpool et/ou Manchester ^^

De belles lignes droites, et un peu moins d’une heure pour parcourir les 40 miles de cette liaison intercités très campagnarde, typique de l’Angleterre. De beaux paysages qui vont très bien avec les DMU qui collent à la ligne, j’en reparlerai plus tard – et une jolie pose, même si la distance de cette dernière pourrait parfois être plus importante. Les arbres 2D ne sont pas négligés, tant mieux, et l’équilibre 2D-3D donne un joli rendu.

Des scènes bucoliques comme celle-ci se placent entre les longs champs bien anglais.

Le point fort de DTG, je le répète à chaque fois, c’est la modélisation d’assets 3D, et encore fois ici le travail est impeccable, on en n’attendait pas moins !  Manchester Piccadily (avec 2-3 réserves), Liverpool South Parway et Liverpool Lime Street sont toutes remarquables, mais les autres gares de la ligne ne sont pas oubliées, qu’elles s’agissent des bâtiments originaux du Cheshire Lines Comitee (à l’origine de cette ligne) – ces derniers étant d’ailleurs classés monuments historiques – ou des constructions plus modernes, comme l’architecture style années 60 pour Manchester Oxford Road (qui est d’ailleurs également classée). Mon faible va cependant pour les gares Merseyrail – un réseau que j’apprécie particulièrement, et ingame tout ça est bien modélisé.

Le charme de ces BV en briques (on est pas loin de Manchester), construits dans les années 1870 est bien là !

Il y a une section très importante sur cette ligne, qui n’était absolument pas à louper : l’approche de Lime Street. C’est assez spécial, il y a des gros trous au centre ville, une tranchée dans laquelle passent les rails. Dans les limites imposées par le moteur graphique du simu, c’est réaliste, il n’y a pas de soucis là-dessus. D’après les vidéos et photos que j’ai, j’avais l’impression que la profondeur de cette tranchée était plus importante, mais bon, je n’ai jamais mis les pieds dans la ville des Beatles ^^

Ouf ! Pas de soucis avec l’approche de Lime Street.

Les champs sont bien faits, mais n »oublions pas les zones urbaines, il y a à plusieurs reprises des rangées de maisons individuelles qui longent la voie, à l’anglaise. J’aurais souhaité un peu plus de diversité dans les maisons, mais c’est déjà bien retranscrit. J’aimerais bien habiter dans une maison comme ça moi ^^

Ca c’est un bon emplacement pour un rail enthusiast ^^

Passons au matériel roulant inclus avec la ligne, il ne s’agit malheureusement pas de la 185 – très attendue par tout le monde, pour des problèmes de licensing : DTG n’a pas obtenu les droits d’apposer les logos FTPE, et ces messieurs veulent un jeu 100% sous licence. Permettez-moi de dire que c’est du foutage de gueule, pas de licence pour le matériel Greater Anglia, et même sur cette ligne, aucun logo Northern Rail ou Merseyrail dans les gares… à cause de cette histoire, on se retrouve avec un Express Sprinter, Class 158, le troisième après celui en DLC et celui de la Settle-Carlisle. Et  puis je suis désolé, mais faire une livrée Regional Railways (donc fin 80-fin 90) sur une ligne modélisée comme elle est aujourd’hui, je me demande si ce n’est pas moins réaliste qu’un matériel auquel il manque des logos… Encore heureux, c’est la meilleure 158 dispo, enfin meilleure pour du RSC. La modélisation extérieure est correcte, mais ça manque un peu de textures HD en cabine. La vue passager est celle de la 156. Je ne parlerai pas des sons, vous comprenez aisément pourquoi… Bref peux mieux faire ! *(Richard, Richard…)*

Peut mieux faire… à quand la 185 ?

DTG en a également profité pour refaire une 101 également en livrée RR, disponible en bundle avec la ligne pour quelques euros de plus, et offerte pour tous ceux qui ont déjà une version du DMU anglais par excellence, BR, Strathclyde, ou l’ancien pack que tout le monde aimerait revoir… Là encore, c’est mieux que le reste, mais ce n’est pas non plus excellent. Et ça ne fait même pas de variété dans les QD, 158, 158 et encore 158… Ils donnent également une 47 en livrée Railfreight, la Kuju (faut pas rêver), mais pas de scénarios pour celle-ci (bah oui, il y a le workshop pour ça pourquoi ils se fatigueraient à en faire ?)

La valse des Regional Railways se poursuit avec la 101…

De toute façon, vous oublierez vite ces 158 et 101 pour faire circuler 142 et 156 notamment en livrée Northern Rail sur cette ligne qui les accueillera avec plaisir, n’ayez crainte. Il ne faut pas se voiler la face, ces missions locales entre les deux grandes métropoles seront la majorité des scénarios que vous trouverez ici, la visite d’autre matériels étant assez exceptionnelles. Mais si vous aimez ça, cette ligne ne vous décevra pas !

Aaaah enfin un peu de Northern Rail !

Le mardi c’est gratuit #5 – Mr & Mrs Hopwood

Cinquième numéro du « Mardi c’est gratuit », et aujourd’hui je vais vous dresser un petit portrait d’un magnifique couple de créateurs de scénarios, parmi les meilleurs du freeware, il s’agit de Rose et Gareth Hopwood. Vous les connaissez peut-être mieux sous le pseudo rosgar (c’est tout mignon), et ils ont déjà pas loin de 200 scénarios à leur actif sur UKTS. Ce n’est pas rien ! Petit tour de tout ça.

Rose et Gareth font des scénarios de qualité, et tout comme j’aime : généralement très réalistes et sérieux au niveau des rames, des livrées, des numéros de locomotives, avec une touche de créativité lorsque cela est nécessaire, pas mal de consists AI mais aussi des matériels statiques à foison ! La recette paye à chaque fois. Nos deux créateurs du jours ont été intelligent et ont développé des « gammes » de scénario, ce qui crée une certaine demande, et puis c’est bien d’avoir de la continuité. Il y a d’abord des scénarios classiques, où vous conduirez par exemple le 6J37 – j’en parlais dans le test de la 56, un tour sur la Riviera avec une Western alors que la fin des hydrauliques est proche, un railtour vapeur sur l’Aberdeen Angus – on vous invite à choisir votre loco préférée, un Edimbourg-Manchester Airport en deux partie sur les deux WCML, et dernier exemple, un omnibus dans des conditions neigeuses horribles en Ecosse, avec une 37 ouf y aura du chauffage !

On est seul, mais pas pour longtemps !

Vous voyez, c’est très très très varié, et c’est aussi le cas pour leur série « BR Year by Year », qui propose pour chaque année de British Rail un scénario pour vivre dans l’ensemble du pays l’évolution du ferroviaire. Ca commence évidemment par 1964, lorsque British Railways devient British Rail, avec un Bristol-Newcastle en Class 40, c’était moderne pour l’époque alors que la traction vapeur était encore assez commune ; et ça va jusqu’en 1994, avec un scénario daté du tout dernier jour d’existence de la compagnie à la double flèche, aux commandes d’un IC225 qui quitte King’s Cross pour Newcastle. Entre, chaque année a au moins scénario, comme par exemple un omnibus dans la banlieue de Glasgow en 101 Strathclyde pour 1989 ou un express sur la WCML en 1974 trois jours avant la mise en service commercial de l’électrification de celle-ci, en tête d’une Class 50 donc.

La variété des scénarios proposé est énorme, du Railtour ou express sur la main line au petit omnibus sur la Portishead Branch Line.

Ma série préférée, c’est celle des « Snacktime », des scénarios dont la durée ne dépasse pas 35/40 minutes pour les plus longs, c’est donc pour se détendre quand on n’a pas beaucoup de temps. Là encore de la grosse vapeur à l’électrique en passant par la petite diesel, de l’omnibus sur une petite branche à voie unique au long train de fret en passant par le railtour, il y en a pour toutes les lignes et tous les goûts ! Et ce n’est pas parce que le scénario ne dure pas longtemps que l’ambiance n’est pas là ou que ça manque de trains AI !

Petit railtour tranquillou et rapide sur la Bristol-Exeter avec 60009.

Pour être exhaustif, il me faut citer les autres séries, à savoir « Beeting the Beeching Axe », des scénarios uchroniques sur que s’aurait-il passé si le Docteur n’était pas passé par là, Clandestine Moves, des storylines intéressantes et originales avec des circulations qui doivent rester secrètes, et enfin, le petit nouveau : « Changing Faces », des scénarios où il y a un élément particulier qui vient troubler les habitudes, comme un nouveau matériel, un matériel qui ne circule pas en temps normal sur la ligne…

Exemple de Changing Face, cette Bubble Car qui n’est plus courante sur la GWML à l’époque du scénario concerné.

Vous avez compris, les scénarios sont tous géniaux, mais il y a un problème, je vais me faire taper, Rose et Gareth ont la main (très) lourde concernant les add-ons payants utilisés. Il y a toujours rw_tools pour swapper, et c’est compréhensible pour reproduire de belles ambiances, mais il faut avoir une belle collection pour pouvoir découvrir leurs créations, et dans la plupart des cas, des add-ons d’IHH sont requis. Mais bonne nouvelle pour vous qui me lisez et qui n’avez pas beaucoup de DLC, notre couple star du jour a modifié certains de ses scénarios pour diminuer en partie les requirements, et ceux-ci sont distribués sous la forme de Freeware Packs. Une belle initiative !

Beaucoup de scénarios font appel à des add-ons d’IHH.

En conclusion, kudos à Rose et Gareth pour leur superbe talent à créer des scénarios splendides et très variés. Il y a même une complicité entre les deux qui se ressent parfois, c’est-génial-c’est-que-de-l’amour, par exemple dans ce scénario où les deux n’arrivaient pas à se décider quelle A4 Pacific il fallait employer pour un railtour : eh bien chacun a fait son scénario de son côté avec sa locomotive, et c’est pour notre plus grand plaisir. Standing ovation pour ces deux créateurs s’il vous plaît !

Un peu de touristique ? C’est la saison !

Cet après-midi, JustTrains a mis en vente sa modélisation du North Norfolk Railway. Il s’agit de la troisième ligne touristique payante, après le Mid Hants, déjà chez JT, et le West Somerset, chez DTG. Il faut ajouter à cela les nombreuses créations gratuites. Et malheureusement, j’ai bien peur que cet NNR devrait être classé dans la seconde catégorie… Petit tour du propriétaire : il s’agit de la ligne préservée située, devinez, dans le North Norfolk, qui fait exactement 5,25 miles, soit 8,45 kilomètres. Tout ça pour 19 euros (!) – 12 si vous profitez de l’offre de lancement. Juste pour le fun, j’ai surfé (comme on dit quand on est SWAG) sur le site du NNR, un ticket valable 1 jour sur la ligne coûte… environ 14 euros. « Je construis une ligne qui coûte plus cher à parcourir dans un simu qu’en vrai » ACHIEVEMENT UNLOCKED. 😛

Une petite ligne préservée sympathique, au nord de Norwich.

Bon ça c’est un peu pour le troll, y a un effort derrière c’est certain. Le problème, c’est que bah, voilà. C’est basiquement, en simplifiant, 8,5 kilomètres d’une ligne vapeur-diesel « sémaphorisée » – j’invente des mots c’est les vacances – avec une végétation entièrement 2D, qui ne rend pas si mal, mais avec une distance de pose parfois un peu courte, on se sent un peu confiné. On reconnait sans problème les paysages typiques de l’Est-Anglie (traduction moche, bonjoche). Voilà, rien à dire de plus. C’est le NNR.

C’est le NNR. Qu’ajouter de plus ?

Et pourtant, on ne devrait pas se dire ce genre de choses dans un simu. La promesse de départ est très intéressante : l’add-on a été développé en collaboration avec la formidable équipe du NNR, et pas de souci : les bâtiments ferroviaires, bien que peu nombreux sur cette ligne, sont bien représentés. Mais ça manque un peu d’ambiance. Je l’accorde, ce n’est pas la ligne idéale pour cela, à cause de sa pauvre infra, sa courte longueur, mais quand même… Par exemple, on dirait que la ligne a été envahi par une sorte d’alien humano-femelloïde avec des goûts vestimentaires douteux qui semble avoir trouvé ici sa niche écologique.

– Eh Michel, c’est bizarre ces trucs qui bougent et qui font de la fumée ! – C’est bizarre comme tu dis Jean-Claude, mais si on ne pouvait pas la respirer comme sur notre planète natale, on mourrait !

Le contrat est quand même rempli, ce n’est pas une mauvaise ligne. Déjà, pour consacrer une somme non négligeable pour 8 km, il faut bien sûr avoir un attrait pour ce genre de lignes. C’est pour ceux qui, comme moi, suivent l’actu des galas et autres manifestations qui mériteraient d’être plus nombreuses en France, et qui vont passer des heures à reproduire galas sur galas pour faire comme si on y était. Tiens par exemple, je me suis déjà amusé à faire un petit fast forward à la fin du mois d’aout pour voir ce qu’allait rendre la double traction de Black Five, un des évènements de ce gala. Ou pareil, avec une Manor. (POURKOI JUSTE TRAIN TU N A PA MODELISER LA MANORRE 7820 PASKE SA VAS PA DU TOU LA)

Le penchant « héritage » de la GEML, en somme.

Le choix du NNR reste tout de même bizarre. Je l’aurais tellement vu en freeware celui-là ! Et le Severn Valley, qui aurait pu être payware, vu la quantité de travail nécessaire, bien supérieure à celle du NNR sans doute, est WIP en gratuit chez SSS ! Drôle de monde ! Les scénarios, rapidement : des free roams avec du matériel défaut, mais les classiques nécessitent souvent des add-ons de chez JT, comme par hasard ^^ Mais comme je disais plus haut, l’intérêt de recréer au numéro de voiture près (oui, on est aussi fou que cela !) ce qui se passe réellement sur cette ligne. Et avec moins d’aliens, si cela est possible !

Devinette : avez-vous repéré le train qui se cache sur cette image ? Indice : là où il y a des rails, il y a des trains, mais pas toujours. *toi aussi, fais des jeux comme dans femme actuelle*

La bestiale Taurus chez HRQ : toujours plus de MaJ

Depuis quelques jours j’ai entamé une période allemande suite à la sortie de l’extension à la Berlin-Wittenberg (test un peu plus bas). Et pour l’occasion, j’ai réinstallé la célèbre Taurus de HRQ. Pour ceux qui ne connaissent pas cette bête – et la métaphore est plus justifiée que jamais, il s’agit de la version ES64U des EuroSprinter, la BR 103 des temps modernes, la CC 6500 autrichienne, la Grande Locomotive d’Europe centrale en quelque sorte. Record du monde de vitesse sur rail pour une locomotive je le rappelle, 357 km/h, et ce, pour une locomotive de série ! Et en plus, elle est universelle.

Première et agréable surprise en visitant le site d’achat et de téléchargement, TrainSimContents, celle-ci, plus d’un an après être sortie, a encore été récemment mise à jour. J’en connais qui ne connaissent pas cette pratique (tout le monde voit bien de qui je parle :P). Pour obtenir ces locomotives, il ne faut pas acheter, mais donner ; il me semble – flagellez-moi si ce n’est pas cela – que les développeurs vivent dans un pays d’Europe de l’Est où considérer cette « transaction » comme une donation est beaucoup plus avantageux que si c’était une vente « classique ». Pas de soucis avec Paypal, et une fois l’achat effectué, vous recevrez un mail A GARDER ABSOLUMENT car il contient une clé que vous devrez taper dans l’installateur.  C’est pas conventionnel, un peu chiant – désolé d’être cru, mais bon… Le point positif, c’est qu’on peut choisir d’installer ou non certaines options comme des livrées supplémentaires ou un set de sons alternatif.

L’installation est loin d’être conventionnelle.

Une fois l’installation terminée, direction le jeu pour profiter de la nouvelle loco, des nouvelles locos même, puisque l’add-on comprend les versions bicourant ES64U2 et quadricourant ES64U4. La modélisation extérieure est bien évidemment spécifique, avec de très beaux détails sur les parties avant et le toît, une belle 3D. Les textures du bas de caisse auraient cependant malheureusement une résolution plus grande. Enfin, en ce qui concerne les livrées, elles sont à foison, traditionnelles comme les OBB, DB, Railjet, mais aussi promotionnelles, ma préférée étant bien sûr celle célébrant le 200è anniversaire de Liszt (2011 ? Déjà !). Et pour ceux qui en veulent toujours plus, il y en a plein à télécharger sur rail-sim.de.

La 3D est excellente.

La cabine est du même acabit : beaucoup de 3D, le design est standard certes, mais bien réalisée. Un peu de weathering n’aurait pas fait de mal, mais l’ambiance reste tout de même au rendez-vous. La partie arrière de la cabine est également modélisée en 3D et ça a son importance ! Suspense… la réponse la semaine prochaine dans le paragraphe suivant.

Cabine standard pour du matériel allemand, mais c’est bien fait.

L’arrière a son importance car il va falloir la mettre en service, la cabine ! Frein de parking, batterie, sélecteur panto, et même sélecteur du mode de freinage (une des rares machines sur lequel c’est implémenté). On repasse ensuite à l’avant, avec la commande du panto – forcément, une fois choisi, faut bien le lever, disjoncteur, et c’est parti mon kiki ! Bon faut pas oublier les freins et l’inverseur bien sûr. PZB, AFB, SIFA, tout ça est bien présent of course. La physique me semble correcte, parfois ça manque peut-être de lourdeur, mais je ne connais pas très bien ces machines. Les sons, d’après ce que j’en ai entendu du côté de Coblence, ainsi que sur le net, sont bons, je préfère, comme dit plus haut, utiliser le set alternatif que celui proposé par défaut.

La mise en service est ultra-réaliste !

Cette machine étant universelle, vous pourrez l’utiliser pour tracter aussi bien des trains de passagers autrichiens – le Railjet en tête, que des longs frets internationaux. Plein de scénarios sont dispos sur rail-sim.de, il n’y a plus qu’à jouer avec cette excellente machine ! Jamais en promo, pour ceux qui attendraient une éventuelle réduction pour découvrir cette bête.

Long train de fret entre l’Allemagne et l’Autriche, la Taurus est une machine universelle.

Le reboot d’IHH continue avec la Class 56

DTG depuis quelques mois s’occupe de recommercialiser les produits d’IHH, qui a fermé ses portes le 1er janvier dernier (comme les HLE 20 tiens). Mais notre gourou ne se contente pas de les remettre en vente comme ça, des mises à jour vers TS14 sont ajoutées… Les 14, 17, 27, 52… en sont des exemples, mais aujourd’hui il va être question des « Grids », ou Class 56 si vous préférez. Pour résumer rapidement leur histoire, il s’agit des premières diesels de seconde génération, qui n’ont pas connu une carrière à grand succès. Les premières ont été construites en Roumanie, mais le design n’a pas satisfait grand monde, si bien que la plupart ont dû être reconstuites avant d’entrer en service. En conséquence, les dernières locomotives sont sorties des usines de BREL.

Ne croyez pas que je vous raconte ça pour montrer ma culture ferroviaire anglaise, mais les deux pools de locomotives présentent des différences. Et IHH proposait la version roumaine ainsi que celle de Crewe (BREL). Malheureusement il n’y a plus que la seconde chez DTG. Niveau livrée, même musique : 7 livrées chez IHH, alors que DTG dans sa pas cool politique « Un matériel – Une livrée » ne nous permet de conduire que la version Railfreight secteur Coal. C’était mieux avant, comme on dit…

La modélisation extérieure est plutôt bonne, la grille qui couvre le sifflet et qui donne son surnom à la machine est bien là. Les bogies sont également plutôt sympathiques. C’est le style IHH quoi.

Belle 3D, mais on regrettera l’absence d’une version roumaine.

Passons à la cabine, là encore d’une qualité classique pour IHH avec une modélisation assez propre, qu’ajouter de plus ? Rien d’extraordinaire par rapport aux autres modèles.

La cabine est sympa, mais tout n’est pas contrôlable…

Je serai plus critique sur les fonctionnalités – IHH était plutôt basique et DTG n’est pas allé bien loin, en ajoutant uniquement lumières cabine et instruments, DSD et Slow Speed Control. Les tons du sifflet ne sont pas indépendamment contrôlables, et de façon générale les sons ne sont pas exceptionnels. Ce n’est pas étonnant d’ailleurs puisqu’on a affaire à IHH et DTG ; c’est comme dire qu’on n’arrivera pas à tracter 1800t en gradient modéré avec 2 G1206 😛

Finnissons avec les rares scénarios fournis qui sont cette fois-ci pour la WCML North. Avec la livrée incluse il faudra se contenter de scénarios 1985-1995 environ, mais il y a une raison de posséder la machine, c’est pour les reskin Colas et DCR dispo sur le web (Colas et DCR sont les seules entreprises qui utilisent encore des 56 en commercial). Il y a notamment le célèbre 6J37, le train de bois quotidien Carlisle-Chirk. Bref, il ne s’agit pas du meilleur modèle en vente sur Steam, mais l’amateur de gros diesel qui a loupé la version IHH, ou qui veut une 56 Colas trouvera là un ajout sympathique à sa collection.

6J37 : THE train en Class 56. (reskin à télécharger gratuitement)

Le mardi c’est gratuit #4 – Ecosse et Londres

Quatrième itération (c’est cergeek qui parle) de votre rubrique préférée, et cette semaine deux lignes sont au programme. Grande-Bretagne du nord au sud, avec d’abord une superbe suite à la sECML de JustTrains, puis une petite Thameslink pour découvrir la capitale.

Mais d’abord partons en Ecosse. La superbe sECML nous transporte d’Edimbourg à Dundee, mais pas moyen de passer le petit tunnel pour continuer vers le nord et Aberdeen. Le problème est maintenant réparé avec l’Aberdeen Angus. Darren Harvey a en effet modélisé la suite de la ligne, pour l’instant jusqu’à Montrose, mais la ligne est toujours en développement.

On (re)découvre enfin ce qu’il y a après le tunnel de la gare de Dundee !

C’est une ligne freeware, mais les assets customs sont en nombre, grâce au travail de Mike Durdan et des communautés UKTS et RWA. Et ceux-ci sont très bien utilisés, la distance de pose n’est pas très grande, mais les décors sont assez jolis, et c’est réaliste – j’ai un DVD d’un cabride de la ligne, et j’ai retrouvé les images dans TS. Petite mention spéciale pour la zone d’Arbroath qui est ma préférée. Certaines zones sont pauvres en assets, et il est malheureusement difficile de reproduire des zones plutôt vide dans le simulateur…

Arbroath est bien reproduite avec son mini-tunnel et ses sémaphores.

Niveau requirements, on a vu pire, et encore, je ne possède pas la GARL et ça ne se voit (presque) pas. Le seul pack qui pourrait poser problème est la Phorum Peninsula, vous savez cette ancienne ligne de la communauté qui était vendue pour des oeuvres caritatives. Malheureusement, elle n’est plus disponible et même en étant optimiste je doute que DTG la remette en vente. Sinon à part quelques lignes écossaises, c’est que du gratuit, pas mal de Freeware Packs d’UKTS, un pack de RWA, et la Cresston.

A vous les champs désertiques typiques du coin !

Plusieurs scénarios sont fournis, et la communauté aime bien la ligne, puisque plusieurs activités sont déjà disponibles. Il faut dire que les circulations sont en nombre sur cette liaison, que ce soit des passagers express en HST/Voyager, des omnibus ou des frets permettant par exemple l’approvisionnement vital des Highlands. Bref, une splendide ligne à découvrir, qui on l’espère progressera vers le nord !

Cet HST vient juste de quitter Montrose, l’actuel terminus de la ligne.

 

 

Hop, d’un claquement de doigts, on se retrouve à Londres pour vous présenter l’excellente création de Xavier Guerra, une partie de la ligne Thameslink reliant West Hampstead Thameslink à London Bridge. Une automotrice bicourant est nécessaire pour la parcourir en entier ; il vous faudra choisir entre une 377 ou une 319. J’ai opté ici pour la seconde, en livrée barbie bien sûr. Les décors, qu’ils soient extérieurs ou dans les nombreux tunnels, qui donnent à la ligne un style métro particulièrement appréciable, sont très bien faits. La distance de pose est assez réduite, mais ça ne gêne pas trop pour les photos.

Sections souterraines et à la surface se succèdent.

La qualité des décors est notamment appréciable lorsqu’on est au plein coeur de Londres, en souterrain pour King’s Cross et St Pancras, mais on remonte juste après City Thameslink pour traverser Blackfriars et rejoindre en plein milieu des buildings London Bridge. Ambiance garantie !

La partie en plein cœur des buildings de la City est particulièrement réussite.

Comme je le disais, il faut une automotrice bicourant car il y a un changement d’alimentation à Farrington. Parfait pour essayer la fonctionnalité du Sound Pack d’AP pour la 319. Pour ceux qui ne possèdent pas cet add-on, pas de panique, TS est très tolérant en ce qui concerne l’alimentation électrique, et vous pourrez faire rouler n’importe quelle automotrice dessus, sans changement de courant à effectuer.

Farrington est le point-clé de la ligne. Et les voies de l’Underground sont juste à côté !

Vous aurez remarqué sur tous les screens une qualité de modélisation pour les assets 3D excellente, que ce soit pour King’s Cross, Farrington… et même les landmarks londoniens. Bref, un vrai régal pour cette petite ligne qui se parcourt en 20-30 minutes, avec peu de requirements, qui je l’espère sera agrandie ! (Et je bénis celui qui fera des QD pour la ligne 😛 – pas de scénarios pour l’instant malheureusement).