En banlieue de Londres avec le South London Network

J’ai profité des soldes de Thanksgiving pour me procurer la dernière ligne de DTG, le South London Network. Au départ projet individuel, l’éditeur de TS s’est greffé pour produire une ligne pas mauvaise du tout, loin de là ! Voyons ça dans le détail.

C’est la première fois que DTG publie une ligne de type « réseau », et non pas simplement un trajet linéaire d’un point A vers un point B. Dans le détail, il s’agit des lignes de banlieue du sud de Londres sur lesquelles circulent les trains Southern ; les lignes forment globalement un calice, dont les sommets de chaque côté correspondent aux deux termini londoniens, Victoria et London Bridge ; et le sommet au sud correspondant à Croydon, East et West. Le côté gauche, de Victoria à East Croydon, est simplement copié-collé de la London-Brighton, mais tout un tas de petites lignes viennent se greffer, que je ne vais pas détailler.

Nouveau terminus londonien, London Bridge.

Pour parler tout de suite de la capacité en scénarios de cette ligne, je suis personnellement déçu : la map est petite, et rares sont les trains de banlieue que l’on pourra simuler sur tout leur parcours : Victoria-London Bridge via Crystal Palace, London Bridge-Beckenham Junction via Crystal Palace et London Bridge-West Croydon via Norbury. Soit 3 relations sur 12… il y a un gros sentiment d’incomplétude ! Heureusement, il ne faut pas oublier les Thameslink, que l’on pourra continuer jusqu’à West Hampstead sur la ligne éponyme dont j’ai déjà parlé ici, et les Overground, même si là encore les possibilités sont plutôt limitées. Reste enfin les scénarios avec des itinéraires déviés. Enfin bon, pour moi c’est quand même trop petit. Notons que le premier auteur de la ligne, Danny, a publié sur le workshop une ligne reliant BML et SLN, pour pouvoir faire par exemple des Brighton-London Bridge. En plus, des updates ont été faites sur la ligne de 2012.

Les trains que l’on pourra faire de bout en bout sont rares…

Parlons à présent de la qualité de celle-ci. J’aime bien l’ambiance, on sent bien qu’on est dans une métropole. Et pourtant, la verdure ne manque pas, bien au contraire. Il y a de nombreux assets customs, et j’ai passé quelques dizaines de minutes à chercher sur Internet quels étaient certains buildings, églises et autres constructions au style architectural marquant. Les gares également, sont très sympa, dommage que les escaliers des passerelles ne soient pas en 3D…

Les landmarks et les gares sont de qualité, comme d’hab avec DTG.

Ca manque un peu de soin par endroit, au niveau des escaliers comme je viens de le mentionner, mais également sur certaines textures qui se recouvrent un peu bizarrement. J’ai l’impression qu’on est un chouïa en dessous du standard habituel de DTG. Mais à part ces quelques point, c’est réellement un superbe itinéraire. J’adore particulièrement les effets à l’aube et au crépuscule, et même en début de nuit, les textures nocturnes étant particulièrement réussies.

L’ambiance de nuit est superbe.

La ligne est fournie avec deux matériels : la Class 375, l’Electrostar connu depuis la London-Brighton : mais pourquoi une livrée Southeastern ? Je soupçonne une volonté marketing de faire payer la London-Brighton à ceux qui ne l’ont pas encore pour récupérer la 377 en livrée Southern. L’autre est nouveau, il s’agit de la Class 456, une automotrice double, dont on peut dire qu’il s’agit de l’équivalent troisième rail de la Class 321. A la privatisation, les 24 unités ont été récupérées par Connex, puis Southern, qui les a vendu l’année dernière à South West Trains. Aujourd’hui, plus aucune ne circule sur les lignes de Southern, donc modélisées dans ce réseau. De façon globale je trouve que c’est un train très cheap, je dirais même un peu bâclé : la modélisation extérieure est bonne sauf au niveau des bogies, et la cabine fait place à des textures basses résolution par endroits. Comment osez-vous !

La 456 est bâclée…

La physique est également à revoir, avec une accélération beaucoup trop importante notamment au décollage. Les fonctionnalités sont très peu nombreuses, et les sons typiques de DTG, c’est-à-dire très moyens. Vous l’avez compris, je passerai plus de temps à conduire sur cette ligne avec des Electrostar et des Class 319… 😛 Mais cela reste une excellente ligne. 🙂

Le mardi c’est gratuit #15 – Rush Hour et Eurocity

Yo ! Après l’interlude ensoleillé de l’épisode précédent, il est temps de revenir à la réalité… avec un pack de scénarios pour changer, et de belles voitures suisses.

Pour commencer un joli pack de scénarios que nous propose James aka tubemad sur UKTS. Il s’agit plus précisément de 15 activités sur la London-Brighton avec pour thème « Rush Hour », soit heure de pointe. J’ai calculé, au total il y en a pour 710 minutes de jeu soit 11 heures et 50 minutes ! Vous avez bien lu, presque une demi-journée entière de scénarios, gratuitement !

Le matin, on emmène les commuters à Londres !

En plus tout cela est assez varié : un ECS depuis Victoria où on doit laisser passer tout le trafic matinal à Battersea Park, des Thameslink en 319, des omnibus en 377… Il y en a pour tous les goûts, et aussi tous les timings, car les scénarios vont de 20 à 90 minutes. Que ce soit pour une petite pause ou une longue session, il y aura toujours une activité qui vous conviendra !

Etant ECS, forcément il faut laisser passer tout le monde…

Et les scénarios en eux-mêmes alors ? Les horaires réels ont été utilisés. De plus, de nombreux reskins sont nécessaires, souvent ceux de Richard Fletcher – dont j’ai déjà parlé ici, d’où la présence de son nom dans le titre du pack. Il n’y a pas trop de fret, mais bon c’est comme ça en réalité… les circulations passager sont tout de même nombreuses, surtout à Clapham Junction évidemment, qui ici ne perd pas son titre de gare avec le plus d’arrêts commerciaux du pays !

Dans ce pack vous êtes aux commandes de 377, 455, mais aussi de 319 !

Terminons ici avec une petite touche qui rajoute au réalisme, la présence de WON (Weekly Operating Notice, l’équivalent de nos FLASH), qui, même s’ils ne correspondent pas vraiment aux documents produits par Network Rail, ne sont pas là pour déplaire non plus. Un excellent pack donc à télécharger sur UKTS. James a déjà annoncé sur le forum que le prochain pack sera pour le South London Network… mais on a encore du temps devant nous pour déjà finir les 15 de celui-ci !

 

Changeons totalement d’univers, avec un autre pack, mais de voitures cette fois-ci : il s’agit d’un ensemble de 8 voitures suisses – un nouveau pays encore pour lmcg – Eurocity. On voit donc celles-ci non seulement au paradis du rail, mais également dans toute l’Europe, étant des acteurs majeurs des trains internationaux : en France, Luxembourg et Belgique avec les Vauban et Iris (moins depuis le SA2014 cependant), en Allemagne, Autriche, Italie, etc…

Ces voitures suisses sont vues dans une grande partie de l’Europe.

Le pack comprend donc 8 voitures, en fait 4 modèles dans les livrées anciennes et actuelles : les Apm, Bpm, WRm, et les Apm panoramiques. Pour chaque modèle donc, la livrée ancienne grise et l’actuelle, plus chaleureuse avec ses pointes de rouge et jaune sont incluses, et le texturing est très bien fait. La 3D également, avec des bogies plutôt bien détaillés.

Chaque modèle est en deux livrées.

Notons également la présence d’une vue intérieure, qui n’est certes pas du top niveau, mais qui reste appréciable.

Une vue passager, plutôt moyenne, mais c’est mieux que rien !

On peut à la fois inventer ses propres compositions, imaginer ses propres trains internationaux, mais je vais prêcher pour mon Église, celle du réalisme : le site vagonWEB est une référence en terme de compositions et de voitures ferroviaires, et vous pourrez vous en inspirer pour recréer les compositions exactes des EuroCity, comme l’EC 190 (ex Bavaria), mais avec ici une Taurus.

L’occasion de recréer les trains internationaux d’aujourd’hui !

En somme, c’est donc un excellent pack de voitures qui amènera encore plus de diversité sur tous vos scénarios d’Europe continentale. Bravo à fsclips !

Standard 9F, assez standard…

Saluuuut ! Hier est (res)sorti sur Steam pour la énième fois une production d’IHH, vapeur cette fois-ci : il s’agit de la Standard 9F, assurément une des locomotives anglaises les plus réussies (mais vous savez que je milite personnellement pour Duke :P).

Un petit peu d’histoire pour commencer, et pour expliquer mes propos : je ne vais pas tout vous reraconter concernant l’histoire des Standards de British Railways, mais juste vous rappeler que le nom parle de lui-même : les 9F, des 2-10-0 (ou 150 si vous préférez ^^), sont les locomotives standards les plus puissantes, et designées pour le fret. Ce sont elles qui ont d’ailleurs terminé dans un sens la saga vapeur anglaise, car la 999è Standard, 92220 Evening Star, fut la dernière locomotive à vapeur construite par BR. Utilisées pour les trains de catégorie C, c’est-à-dire les marchandises express (l’actuelle Class 4), on les a aussi rarement vu sur des trains de passagers, sur l’ECML par exemple.

Les 9F assuraient les loooongs trains de marchandises.

Première déception rien qu’en regardant le produit, il n’y a pas les versions Crosti, qui étaient présentes dans le pack d’IHH. C’est dommage, car la présence de ces dix locomotives modifées à l’origine – puis remises à la configuration classique, auraient été un plus, surtout que c’était inclus avant ! Deuxième point négatif, pas de nameplates, même pas Evening Star !!!

Pas de Crosti, et elles sont toutes toutes propres !

La modélisation extérieure est tout de même plus satisfaisante, avec une belle 3D, une version plus weatherée aurait été là encore un plus. Les animations sont très sympathiques, et la fumée plutôt classique, rien d’exceptionnel à ce niveau.

Le modèle 3D est très joli.

La cabine est sans surprises, par contre il y a un missing texture dans les niveaux d’eau, mais qui est également dans le manuel… ? De plus, l’angle de vue est limité, pas question de regarder le tender. Heureusement en vue « tête dehors », ce problème n’existe plus, et heureusement !

La cabine est bonne sans être excellente.

Les sons sont une véritable catastrophe, ce sont les vieux de la Black 5 de Kuju, une horreur pour un modèle quand même assez différent. Concernant les fonctionnalités classiques pour DTG, avec un switch possible entre legacy et réaliste, et ça conviendra bien comme d’habitude à ceux qui veulent conduire des vapeurs avec un peu de défi mais sans être ultra-réaliste non plus. Notons également un headcode qui ne peut pas être changé, toujours sur Class C – alors que si je me souviens bien, DTG avait vendu ça comme une de ses nouveautés incroyables et exceptionnelles pour TS15 – et la présence d’un Brake Van pas mauvais, mais sans signalisation de fin de convoi.

Un Brake Van est inclus, mais pas de signalisation de fin de convoi…

Pour une fois, ce n’est donc pas la qualité de l’ensemble qui me déçoit, mais plutôt le manque de contenu : version Crosti, variantes weatherées, nameplates… dommage, car ce n’est pas un mauvais modèle en tant que tel, à part les sons bien sûr !

Deuxième ligne pour vizzart !

GBEntertainment GmbH, autrement dit Vizzart, a récemment sorti sa deuxième ligne après une Rurartalbahn plutôt moyenne : après la petite ligne de campagne, voici la NBS, entre Nuremberg et Ingolstadt. Le choix est plutôt judicieux, car, cette ligne ne voit pas circuler uniquement des ICE, mais également le seul train régional du pays qui circulent à 200 km/h, le München-Nürnberg-Express. Un peu de géographie avant d’approfondir cela : GBE modélise ici donc la KBS 901 entre Nuremberg et Ingolstadt, soit un peu plus de 80 kilomètres en Bavière. La NBS a été mise en service en 2006, et c’est d’ailleurs sur celle-ci que les Taurus ont gagné le record du monde de vitesse sur rail. Plus anecdotiquement, on notera que les TGV POS y ont fait des essais à grande vitesse.

Disons le tout de suite, j’aime bien cette ligne. Sans commenter le réalisme, car je ne connais pas du tout, l’atmosphère est là, il n’y a pas de grosse faute de décors. Les arbres 3D sont utilisés à foison, et il y a quelques landmarks. Les paysages sont certes répétitifs, en même temps c’est une LGV donc ce n’est pas étonnant, mais c’est pas moche, loin de là.

Les décors sont de façon générale bien posés.

J’aime bien également le fait de longer l’A9 durant la majorité du parcours, mais c’est dommage que les véhicules soient figés. Malgré la grande vitesse, on s’en rend compte, d’autant plus la nuit…

L’A9 sera votre compagnon pendant une longue partie du voyage.

De façon générale, les scènes sont sympathiques, et un effort a été fait sur les personnages. Eux aussi ne bougent pas, mais en traversant la gare à 300 km/h, c’est difficile de s’en rendre compte. C’est un parti pris, et c’est à mes yeux la même chose que des personnages animés, mais qui regardent toutes les deux secondes une montre qu’ils n’ont pas ou qui marchent dans tous les sens.

Les personnages ne bougent pas mais ce n’est pas dérangeant.

J’ai relevé trois grands points négatifs : premièrement, la ligne complète vers Münich aurait pu être faite. Ici, les 82 kilomètres se parcourent en une demi-heure, sans arrêt, et en utilisant l’ICE 3M, lui seul étant apte à circuler à 300 km/h, la vitesse limite majoritaire sur le parcours. Deuxièmement, il y a une répétition d’assets parfois gênante, on voit les mêmes arbres à la suite, et c’est plus visible que sur d’autres lignes ou ça ne gêne pas.

La répétition d’assets est parfois trop visible (ici ce n’est pas le pire).

Dernier point négatif, certains assets customs qui auraient pu être plus soignés : les deux grandes gares principales souffrent de clipping, et deux-trois arbres le long du parcours (oui je sais je suis tatillon :P) font un peu trop cartoon.

Les zones urbaines rendent très bien, dommage qu’il y ait du clipping sur les BV des deux grandes gares…

On arrive tout de même à passer outre ces quelques aspects pour profiter d’une ligne qui au final est assez joli, et un peu à part. L’avantage, c’est au niveau des scénarios : il y a autre chose à faire que des trajets en ICE ! Comme je le disais plus haut, cette NBS voit circuler le seul train régional qui roule à 200 km/h. Sa composition est celui d’une rame réversible, tracté par une BR 101 en temps normal, même si des BR 120 et des Taurus ont déjà été vues. Vous rajoutez à cela 4 Bpmz, et 1 ABvmsz. Ingame, la BR101 est reprise du jeu de base, les Bpmz sont reskinnés, et la voiture-pilote est un nouveau modèle, assez moyen à l’extérieur, comme à l’intérieur.

La cabine est moyenne, et son LZB non fonctionnel !

Perso je me contente de scénarios avec la loc en tête, notamment avec la BR 120 de vR c’est top ! Mais en trafic AI ça rend plutôt bien, dommage que ces rames ne nous croisent pas en QD ! Il y a également une dizaine de scénarios fournis, mais certains utilisent des matériels de la Munich-Garmisch-Partenkirchen.

A vous les trains régionaux à grande vitesse !

C’est donc une belle ligne, sans être exceptionnelle, et je l’aurais plus vu à 20-25 euros, pas en raison de sa qualité mais à cause de la longueur : seulement 80 km… Visiblement Trier-Saarbrücken fait partie de leurs projets, j’espère qu’elle sera aussi bien voire mieux que celle-là !

Direction Münich ! Ah non, Ingoldstadt seulement…

Deux sorties aujourd’hui !

Deux gros add-ons sont sortis aujourd’hui, chez RailTraction : la série 2016 des ÖBB, développée par RSSLO, et le Stadler GTW, développé par ChrisTrains (disponible également sur d’autres sites, dont le sien). J’attendais ces deux nouveaux matériels avec impatience, surtout grâce à la qualité de la simulation qui semblait être leur point fort des deux… mais il faut se méfier des apparences…

D’abord, l’Eurorunner 20 de RSSLO. Je suis sûr que vous savez qu’une version gratuite existe depuis belle lurette, et que DTG l’a également modélisé, dans une version « basique » – comme d’hab – en livrée MRCE (un peu les gothiques des loueurs de matériel :P). Voilà qu’est donc sorti aujourd’hui une troisième version, que beaucoup attendaient, vu les vidéos WIP très alléchantes… Première déconvenue, le prix : 25 euros ! Non y a pas de faute de frappe, presque aussi cher qu’une ligne… je descends le descriptif : 1 seule livrée (ça commence mal) et pas de scénarios (ça continue là…).

Uuuuuuuuune seule livrée.

C’est pas grave, les fonctionnalités ultra-avancées valent tout de même le coup ; je n’ai pas été insensible au test de freinage qui en jettait plein la vue dans la vidéo… Je télécharge, installe, et deuxième surprise, le manuel : un simple document Word tout bête. Ca peut vous paraitre ridicule, mais j’estime qu’un add-on payant se doit d’être accompagné d’un manuel qui a un minimum de prestance… une mise en page, un fond, un thème de couleurs, au moins en-tête et pied de page ! Ca montre le soin que le créateur donne à son modèle et puis aussi pour le plaisir de l’acheteur… Quand on achetait les jeux PC en boite, est-ce que c’était un simple texte sur du papier blanc ? Non. Et bien là ça doit être la même chose.

Bon, après cet interlude, on peut reprendre 😛 Donc, lancement du jeu, et là, encore une surprise… pas de Quick Drive ! PAS. DE. QUICKDRIVE. Même le premier add-on tout nul de vizzart était fourni avec des consists QD… C’est parti donc pour la bonne vieille méthode Free Roam souvenir de Railworks.

25 euros pour ça…

Franchement, le modèle 3D est pas mauvais du tout, mais dès qu’on entre à l’intérieur, ce n’est plus la même histoire : il y a de légers problèmes de texturing dans la cabine, mais ce n’est pas le pire. Moi qui croyais que les vues intérieures (une première pour ce simulateur si je ne me trompe pas ?) toutes moches de la vidéo étaient WIP, eh bah non c’est du texturing vraiment hideux qui est là. Pour 25 euros.

Vous êtes sûr que je suis en 2014 ?

D’accord, je reconnais que c’est sympa d’avoir à se déplacer pour allumer la batterie, configurer le SIFA, etc… mais quand même ! Les autres fonctionnalités sont sympas comme prévues, la radio, les écrans configurables, le test de freins… Allez je démarre. Et là c’est la grosse catastrophe. C’est un ER20 ou une guimauve la loc ? Même une CC 14100 avec 3500t derrière démarre plus vite… 😛 Et le reste de la physique n’est pas idéal. De deux choses l’une : soit la « Real Traction Data » n’est pas si Real que ça, soit c’est TS qui a du mal avec ; au départ j’ai cru à des erreurs de manipulation de ma part, mais visiblement je ne suis pas le seul à rencontrer ce souci. Autre chose « rigolote » mais surtout très énervante, le SIFA, qui est inversé à ce que l’on connait d’habitude : il faut maintenir espace appuyé, sinon c’est l’alarme au bout de quelques secondes… Et après tout ça, je ne vais pas en remettre une couche avec les sons. 😛

Et avec la lumière cabine, la fiche de composition devient illisible (hashtag tristesse)

Bref, la leçon à retenir ici est importante : en voulant se la jouer classe en scriptant des choses qui n’ont qu’un intérêt mineur, ils ont créé un modèle à côté de la plaque en bâclant le plus important : le texturing, la physique et les sons. Comme quoi, il faut toujours rester prudent avant la sortie d’un add-on, celui-ci étant déjà classé par certains comme le modèle le plus abouti du jeu, et ce avant qu’il ne soit mis en vente…

 

Oui l’Olivier est un peu énervé là. Mais il l’est quand même beaucoup moins avec la sortie du deuxième add-on, le Stadler GTW, développé par le grand Chirst Longhurst. GTW pour GelenkTriebWagen, ou automotrice articulée en allemand. C’est une grande famille d’automotrices, à 2 (2/6) et 3 (2/8) caisses, avec des caractéristiques qui varient selon les pays où circulent ces matériels : on les retrouve aux Etats-Unis, et en Europe, même chez nous, avec les Z 150 du Train Jaune, et les récentes automotrices du Panoramique des Dômes. Bien sûr, dans cet add-on, ce sont les versions néerlandaises qui sont à l’honneur ; Arriva Achterhoek, Arriva Nevenlijn, Arriva Merwedelingelijn, Arriva Vechtdallijn, Connexxion Breng, Valleilijn, Veolia Maaslijn, Veolia Heuvellandlijn, ainsi qu’une version américaine, qui circule sur le réseau suburbain d’Austin, Texas.

9 livrées, majoritairement néerlandaises.

On commence avec une modélisation extérieure, qui aurait pu être encore plus soignée sur les formes globales des caisses, mais en ce qui concerne la 3D de précision, c’est splendide, comme d’hab avec Chris. J’apprécie notamment les détails du toit et du Scharf.

La 3D est soignée, comme d’hab !

La modélisation intérieure est toute aussi soignée, avec une cabine plutôt agréable, et spécifique diesel ou électrique (même si niveau commandes ça change rien). Les textures de fond auraient pu être de meilleure qualité. Des vues passagers sont incluses, et là encore, chaque région à le droit à sa vue propre.

La cabine, avec l’ATB-NG fonctionnel. Une merveille !

Concernant les fonctionnalités, le grand plus est l’ATB totalement fonctionnel, version classique pour les automotrices électriques, et NG pour les diesels. Pour avoir testé sur la Midden Nederland surtout, il y a deux-trois vitesses qui ne correspondent pas, mais sinon, c’est parfait ! On s’y croirait ! Et pour tous ceux que cela gène, c’est désactivable d’une touche. Notons également l’affichage destination qui en contient vraiment beaucoup, et les sons pas mauvais du tout, sauf le sifflet, qui est ridicule.

On espère voir de nouvelles lignes néerlandaises pour faire circuler ces matériels !

Maintenant, il ne manque plus que les lignes réelles que parcourent ces GTW ! Entre les deux sorties du jour, je crois que j’ai fait mon choix…

Une Peak pas mauvaise, mais qui n’atteint pas les sommets

Je suis faible, rien que pour deux scénarios de rosgar je me suis laissé tenter par la nouvelle Peak de DTG… bref, encore un modèle ex-IHH remasterisé pour TS15. Cette locomotive était déjà vendue sur Steam à l’époque, et cette fois-ci ne critiquons pas DTG, qui a donné l’update à ceux qui avaient acheté l’add-on sur la plate-forme de Valve. Pour les autres, voyons ce que cette Peak a dans le ventre !

Pour ressituer la locomotive – ce n’est pas la plus emblématique des chemins de fer anglais – disons que l’ECML avait ses Deltics, la GWML ses Westerns, la WCML ses Hoovers, et bien la Midland Mainline avait ses Peaks. Et ces dernières se sont effacées à l’arrivée des HST, après quand même quelques années dans le nord-est du côté de Liverpool et des lignes Transpennine. Elles ont quitté la scène ferroviaire dans la fin des années 80, mais un petit nombre d’entre elles ont été préservées. Il faut différencier les 45/0 à chauffage vapeur, et les 45/1 à chauffage électrique ; en tout cas la numérotation n’aura pas dépassé 45150, la locomotive 45175 que l’on voit en pub lors d’un chargement de scénario est d’un ridicule… heureusement, Richard Fletcher a réalisé un petit patch permettant de corriger l’autonumérotation et les textures. C’est téléchargeable chez DP Simulations.

Au moins ça c’est pas un numéro inventé !

Reprenons donc l’étude du modèle avec la modélisation extérieure. Les formes des Peaks sont vraiment particulières, et le rendu n’est pas mauvais du tout. Il y a par contre un manque total de travail 3D concernant les bogies, on sent le modèle ancien à l’origine. Le texturing est sympa mais je regrette néanmoins l’absence de variantes et l’ajout d’une livrée verte avec numération pré-TOPS.

Le manque de travail sur les bogies est franchement dommage.

La cabine n’est pas mauvaise, c’est la partie qui est le plus retravaillé par DTG à chaque remasterisation j’ai l’impression. Pour une fois, même la partie au dos du poste de conduite participe réellement à l’atmosphère, même si quelques textures auraient pu avoir une meilleure réalisation. Mais dans l’ensemble c’est très bien.

La modélisation de la cabine est très bonne, et ce à 360° !

Le modèle est basique concernant les fonctionnalités, ce n’est pas une surprise. Mais la présence d’un sifflet deux tons est à signaler même si le ton bas est un peu bizarre. La physique m’a l’air par contre plus que satisfaisante. Quelques scénarios sont fournis sur la Liverpool-Manchester (aussi improbable que les 158 en livrée Regional Railways) mais cette Peak pourra être très utile sur des scénarios Heritage ou alors sur ses divers emplois un peu bizarres à travers le pays. En conclusion, si vous aimez le BR Blue et que vous aimez conduire différentes machines, pourquoi pas, sinon mieux vaut attendre des soldes !

Un joli modèle, mais pas extraordinaire non plus !

Le mardi c’est gratuit #14 – Ferninendea et Ferrotramviaria

Coucou ! Je suis sûr que vous appréciez les mardi… début de semaine, le week-end est encore bien loin, mais heureusement, cerbounet est là pour votre lecture hebdomadaire du blog… et cette semaine, alors que les journées raccourcissent de plus en plus, que la chaleur est partie pour bien longtemps, quoi de mieux qu’un bon bain de soleil autour de la Méditerranée, et plus précisément en Italie !

En ces temps, un bain de soleil ne fera pas de mal !

 

Direction Venise, oui, Venise, et la fameuse gare de Venezia Santa Lucia. Nous allons conduire aujourd’hui sur un des axes majeurs du pays, Venise-Milan. En tout cas, c’est le projet final, mais pour l’instant la ligne va jusque Vicenza, soit 65 km environ. Le tout est électrifié en 3 kV, avec même une longue section à 4 voies jusque Padoue, deux voies classiques, et deux voies à grande vitesse pour filer jusqu’à 250 km/h.

4 voies, selon que vous vous la jouiez classique ou grande vitesse.

Mais d’abord intéressons nous à la zone de Venise, excellement bien réalisée, ça manque peut-être de landmarks, mais c’est déjà très joli. On traverse la célèbre lagune, qui rend super bien ingame, puis on retrouve le continent, avec de façon générale une belle pose de scenery. Les différents assets méditerranéens utilisés donnent une très belle ambiance à cette ligne, et en plus c’est très varié. Les assets customs sont également de la partie.

Le départ de Venezia Santa Lucia.

Cette grande artère n’est pas seule, en « bonus » nous avons le droit à la ligne Vicenza-Schio, une voie unique non électrifiée, un bonheur pour faire rouler des Minuetti en service régional ! La qualité est au même niveau que la ligne principale, toujours de très jolis décors et une ambiance campagnarde comme il faut.

Une jolie addition à la ligne principale !

Une très joli ligne, qui, on l’espère, s’agrandira pour encore plus de plaisir ! Bravissimo Carlo Bonisegna !

 

Restons en Italie, cette fois-ci pour parler d’une automotrice de très belle qualité, comme la majorité des productions de la communauté italienne. Il s’agit de l’EL 14 de FNB, qui fait partie d’une sous-série de 3 automotrices commandées en 1994  à Firema, basées sur l’automotrice triple E 126 du même constructeur. Difficile de trouver plus d’infos sur le net, il s’agit d’un matériel très discret…  Il circule sur les lignes du Ferrovie del Nord Barese, c’est-à-dire les lignes suburbaines de Bari et son agglomération.

1994 ! Le design m’aurait fait penché pour une date de construction bien antérieure ! ^^

La modélisation 3D est excellente, avec de beaux détails de partout, un très joli toit. Le texturing est lui aussi très bon, même si un peu de weathering supplémentaire n’aurait pas fait de mal si on s’en fie aux photos du net. Les effets de lumière des fanaux sont aussi bien réalisés, ce qui est plus rare. L’animation des portes est au même niveau. C’est juste dommage qu’il manque un conducteur en cabine.

La modélisation extérieure est au top du top !

Passons à la cabine avec de la 3D partout et pas de textures basses résolution, c’est exemplaire ! Bon la texture de fond enlève un chouïa à l’ambiance mais à part ça c’est vraiment top. Une vue passager est également incluse, mais celle-ci est, il faut le dire, à un niveau bien inférieur de la cabine.

La cabine est excellente, même si j’aurais préféré une texture de fond avec un meilleur rendu.

Les fonctionnalités sont au rendez-vous, avec une mise en service réaliste : batterie, compresseur, interrupteur principal… les effets sonores et lumineux rajoutent à l’ambiance : le sifflet excellent, le tictic de l’enregistreur de vitesse, les illuminations des différents indicateurs également. Je ne connais pas très bien ce genre d’engins, mais la physique me parait sans défauts.

Une façon de redécouvrir les lignes italiennes ! 🙂

Finalement, cette splendide EL 14 se plaira parfaitement sur toutes vos lignes italiennes, surtout les petites voies uniques tranquillou, ou le risque de voir l’automotrice bondée ne sera pas trop important ! (en attendant peut-être la remorque Rp60 qui accompagne parfois cette automotrice ?). En tout cas, un grand bravo à Giorgio Musciagna pour cet excellent modèle.

Le mardi c’est gratuit #13 – Réseau et ASEA

Yo ! Niveau titre improbable, cette semaine je ne suis pas mauvais ^^ Le numéro 13 porte chance, et on va essayer d’augmenter encore plus celle-ci en cherchant des trèfles à 4 feuilles, en Irlande bien sûr (belle transition n’est-ce pas ! Bon d’accord je me calme :P). Nous partirons ensuite en Roumanie, pour conduire une très belle locomotive qu’est la Classe 43. Après les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie, la France, la République Tchèque, l’Autriche, et la Chine, ce sont donc deux nouveaux pays qui font une apparition dans ces pages… de quoi faire taire ceux qui pensent que TS n’est que UK-DE-US !

La première création de la semaine est très célèbre, surtout chez les « vieux » de Railworks : il s’agit de la Dublin-Cork, qui dans sa dernière version s’appelle Dublin – Limerick – Cork ; en effet, deux lignes rejoignant cette ville à la mainline ont été rajoutées. Il s’agit franchement d’une ligne disponible uniquement pour les anciens, car il faut par exemple la toute première 66 de RSDL… et on galère vite à trouver les assets. Mais c’est un incontournable du gratuit. Personnellement, j’adore cette ligne pour sa verdure que je trouve rafraichissante (oui je sais je suis bizarre :P).

C’est tout veeeeeeert !

On a donc ici la mainline, l’artère principale du réseau irlandais, entre Dublin et Cork – 266 km ! ainsi que deux lignes reliant Limerick à cette mainline, à Limerick Junction et Ballybrophy. La ligne commence à se faire un peu vieille sur certains assets et de légers bugs récurrents, mais à part ça, la qualité est là : la pose des décors est très bien réalisée, et l’atmosphère irlandaise plein-de-champs-et-d’étendues-vertes-avec-des-moutons est de la partie.

Des champs à perte de vue sur des centaines de kilomètres.

Niveau matériel roulant, je ne m’étends pas dessus car c’est du basique basique et cabines aliasées (66, HST, 158…), mais c’est déjà ça, et puis, le simulateur permet tout ! Il existe des scénarios, ainsi que des Quick Drive réalisés par notre membre expert en la matière, Roland Wagener.

A part les matériels électriques, on peut tout faire rouler sur ces lignes.

Une très bonne ligne donc, si vous avez de la patience pour tout bien télécharger…

Tiens y a des chevaux là-bas ? 😛

 

Nous partons à présent en Roumanie, pour le deuxième add-on gratuit de cette semaine : il s’agit d’une locomotive électrique, 25 kV chez eux (on a pu leur filer nos p’tits gris et nos danseuses :P), de la famille des LE 3400, pour 3400 kW. Numérotées dans la série 43, ces locomotives tirent leur origine chez ASEA, ce sont des dérivés directs des Rb1 suédoises. Construites en Yougoslavie, des accords ont fait que certaines d’entre elles ont été exportées en Roumanie. Après la dissolution dans les années 1990, certains pays ont hérité de ces locomotives, et on les trouve encore aujourd’hui un peu partout, de la Bosnie-Herzégovine à la Turquie en passant par la Lorraine, la Roumanie bien sûr.

La modélisation extérieure n’est pas mauvaise avec un joli travail de 3D sur l’avant et le toit, par contre les bogies pourraient peut-être être plus détaillés. Le texturing est sympa mais ça manque un peu de résolution. Bon je sais le modèle date un peu, pas de soucis.

La 3D est très sympa.

La cabine est sympa et rustique, les textures aussi sont assez basses en résolution, mais c’est convenable. Et surtout, plein de commandes sont manipulables !

Cabine très rustique !

Les fonctionnalités sont le grand point fort de cette locomotive, la mise en service et réaliste ainsi que le comportement du véritable graduateur. Compresseur, ventilateur, veille automatique, lampes cabine et instruments… Et les sons aussi sont tops. Un pur bonheur à conduire.

L’impression de conduire un train…

Tous à l’ouest avec la Western de DTG !

Salut ! Il y a peu, j’ai craqué pour la Western (Class 52 si vous préférez) de DTG, qui fait partie des anciens modèles d’IHH. Vous savez peut-être à force de me lire que les hydrauliques anglaises (Hymeks, Westerns, et surtout… Warshiiiiiips !!!!) sont mes locomotives préférées, mais si j’avais résisté pour l’instant, c’est parce que seule D1015 dans sa robe actuelle était modélisée… Mais tout à changé grâce à l’arrivée d’un sound pack d’AP, que j’ai installé avant même ma première utilisation de ce nouvel add-on.

Il faut dire que D 1015 Western Champion est une véritable icône de la préservation britannique – déjà parce que c’est une Western, et surtout, elle connait une carrière très prolifique ! Elle a même été engagé en service commercial sur des trains de marchandises, car il y avait un manque de locomotives ! Imaginez, c’est comme si en France on revoit la CC 6570 sur un Paris-Toulouse ! Enfin moi ce qui m’intéressait surtout, c’est la version BR Blue of course, et AP nous propose dans son pack 6 plaques, avec headcode box : les Westerns Venturer, Champion, Cavalier, Rifleman, Nobleman, et Gauntlet. D’autres reskins devraient voir le jour sur le net.

Western Champion, un champion de la préservation.

Faut-il encore présenter ces machines ? J’ai déjà évoqué leur histoire dans plusieurs sujets sur le forum : conçue par la Western Region lors du plan de modernisation de 1955, ce fut la plus puissante de la gamme des locomotives à transmission hydraulique. Avantages : meilleur ratio puissance/poids, moins d’effets sur la voie. Inconvénients : manque de puissance… d’où les deux moteurs sur la Western (ses petites soeurs n’en ayant qu’un). Utilisées sur les trains les plus prestigieux vers l’ouest, elles souffrirent d’un problème de conception, au niveau de la compatibilité entre moteurs diesel et transmissions, les « South Devon Banks » n’étant pas là pour aider non plus. Du coup, dans les années 70, à l’ère de la standardisation, elles laissèrent leur place aux Hoovers et aux HST, qui allaient bientôt faire leur apparition.

Rien de mieux, à part une Warship. (Et un fer à repasser, mais c’est pas le même pays :P).

Du coup, faudrait peut-être que je parle de l’add-on ? 😛 Commençons par la modélisation extérieure, très bonne, c’est mieux que le modèle d’IHH de base. Dommage pour la partie intérieure de la locomotive, qui aurait dû être bien plus détaillée, comme dans la Ludmilla. De plus, l’effet de vernis est trop pixélisé. Ca reste quand même du très bon travail, et n’oublions pas le pack d’AP qui rajoute des livrées.

De base, seule cette livrée est présente.

On passa à la cabine, là encore de grosses améliorations par rapport au modèle d’IHH, c’est même un trop propre ; je vous l’accorde, à la base, c’est D1015 qui est modélisée. Il y a eu un petit effort de fait derrière le poste de conduite, mais DTG peut encore mieux faire. Au niveau des fonctionnalités, c’est la base de la base, mais AP est là pour nous proposer une meilleure expérience : déjà la physique est plus réaliste, avec les délais d’action et les trois rapports de transmission, et puis aussi les sons, un pur bonheur !

La cabine est excellente, et peut-être un peu trop propre.

Bref, pour tous les amateurs de locomotives anglaises, la combo Western + Sound Pack d’AP est vraiment une belle affaire… plus qu’à attendre plein de scénarios pour les lignes de la Western Region !

Le mardi c’est gratuit #12 – Bundesbahn et Rodachtalbahn

Hallo ! Wie geht’s ? Pour ce douzième numéro du mardi c’est gratuit, nous partons pas très loin, d’abord en Autriche, pour conduire deux séries de locomotives électriques pour le prix d’une, puis nous remonterons en Allemagne, et plus précisément en Bavière, à la découverte… d’une ligne touristique ! J’espère que vous aimez le programme… Go !

La communauté autrichienne n’est peut-être pas la plus importante, mais le site railworks-austria est une référence en ce qui concerne de nombreux téléchargements, que ce soit des objets ou des matériels. Un des principaux contributeurs est le très célèbre Andi_M, qui est à l’origine de nombreux modèles. Aujourd’hui, je vais vous présenter deux séries de locomotives, ou plutôt une et demi : la série 1044, et la série 1144, qui correspond en fait à des modifications de la précédente. Il s’agit de locomotives de prestige, les plus puissantes du monde de leur catégorie à leur entrée en service, qui date des années 70. Aujourd’hui toutes reconverties en 1144 – à part les deux prototypes, on peut les voir dans tout le pays et dans le sud de l’Allemagne.

1044 et 1144, le pack comprend les versions d’origine et modernisée.

Le modèle est en réalité issu de MSTS, créé par Stefan Pausch. L’adaptation à TS est très bien faite, et la 3D est plutôt détaillée. De nombreuses variations sont fournies concernant les couleurs et les logos pour la version modernisée, et on regrettera un texturing qui aurait pu être de plus grande résolution. Les différences extérieures entre les deux modèles (feux de signalisation classique et à LED) sont bien reproduites.

La modélisation extérieure est géniale, même si le texturing aurait pu être de plus grande résolution.

On passe à la cabine, qui souffre du même problème de texturing basse résolution. A part quelques petites apparition de 2D par-ci par-là, c’est surtout de la 3D que l’on retrouve dans cette vue, excellente par ailleurs. De plus, de nombreux éléments sont scriptés et/ou manipulables : l’équivalent de nos pictogrammes, sablage, sifflet deux tons, freins, disjoncteur,… et la mise en service est réaliste également ; bien mieux que RSC !

 

Cabine bourrée de fonctionnalités !

Et je n’ai pas terminé la liste ; PZB, SIFA, physique et sons réalistes… vous l’avez compris, niveau fonctionnalités, c’est le pied ! Et cerise sur le gâteau, il y a pas mal de scénarios disponibles sur le web pour la Felberpass, la 3CCR… en fret ou en voyageurs, un superbe ajout à votre collection, et gratuit qui plus est ! Bravo à tous ceux qui ont travaillé sur ce modèle, qui est encore en bêta en plus.

Une locomotive universelle, à l’aise aussi bien en marchandises qu’en voyageurs.

 

Notre deuxième création de la semaine n’est pas tr!s loin, et vient des voisins de rail-sim.de ; il s’agit d’une ligne toute récente, publiée au début du mois, recréant dans le simulateur la Rodachtalbahn. Il s’agit d’une voie unique, située en plein coeur de la forêt franconienne, dans le nord de la Bavière, qui reliait à l’origine Kronach à Nordhalben, sur une distance de 25 km. Ouverte en 1900, la branche fut fermée au trafic voyageurs en 1976, tandis que le dernier train de fret parcourut la ligne en 1994. La voie fut déposée entre Kronach et Steinwiesen en 2005, et l’itinéraire restant fut sauvegardé et restauré pour en faire une ligne touristique, c’est la Rodachtalbahn actuelle, qui relie donc Steinwiesen à Nordhalben, soit un peu plus de 10 kilomètres.

Une ligne touristique en pleine forêt bavaroise !

En réalité c’est un railbus qui circule sur la ligne, mais nous n’en avons pas de disponible. On utilisera donc notre imagination pour faire circuler tout un tas de matériels diesel plus ou moins anciens, comme les 218 ou les V200, mais pourquoi pas aussi des vapeurs. Attention quand même, les rampes de 20 pour mille ne sont pas une exception, et le bouquet final est la belle montée à 25 pour 1000 vers Nordhalben. Mais il y a de quoi prendre son temps, car la vitesse maximale est de 50 kilomètres par heure, et les ralentissements dans les courbes et au niveau des PN sont nombreux, à 30 voir 10 km/h.

En longeant la route, les PN sont nombreux et occasionnent de ralentissements importants.

Le décor est très joli et fait appel à de nombreux assets tchèques dont les fameuses maisons et surtout arbres 3D. Ne vous inquiétez pas, car ceux-ci sont fournis avec le téléchargement. L’installation est assez facile et les requirements ne sont pas trop nombreux et se téléchargent facilement. Pour revenir sur le scenery, on circule dans une vallée, entourée par la forêt, en longeant majoritairement la route. Certains passages sont plus isolés, mais dans tous les cas c’est très joli.

C’est tout aussi joli de la cabine qu’à l’extérieur de celle-ci !

J’apprécie également le début de la ligne à Steinwiesen, en plein milieu, réellement au centre-ville de cette petite bourgade, et il faut longer plusieurs rues résidentielles avant de quitter réellement la ville. Ce genre de décors est toujours difficile à poser, mais ici, c’est parfaitement maitrisé.

Le train est réellement en plein milieu de la ville.

N’oublions pas également les nombreux assets customs, qui montrent tout le soin apporté par les auteurs : les panneaux d’information routiers par exemple, mais surtout les gares, d’une autre époque, qui font le charme de ces lignes-musées. Les quais sont très courts, deux voitures maximum !

Les BV participent bien sûr au charme de la ligne.

Vraiment une superbe ligne, qui change des sorties allemandes habituelles, mais qui ravira les amateurs de préservation… mais pas britannique pour cette fois ! Bravo à Schienenbus, l’initiateur du projet !

N’hésitez pas à vous changer les idées avec cette ligne splendide !